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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
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Novembre 2006 : 1 article
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Et-si-vous laissiez une petite trace ?
Et-si-je : Ce n'est pas parce que la liberté n'a pas de prix qu'elle n'a pas de valeur
passionnee-par-les-reves : juste que c'est une jolie découverte...
choupi : "avec des si on refaisait le monde" hein... joli joueb en tout cas...


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Ils l'ont écrit et je vais les lire

Ils l'ont écrit récemment sur joueb
A demi-mots ... détours et silences...
Comment lui dire combien je l'aime pour le temps qu'elle me consacre, lui montrer à quel point elle a toute ma confiance et mon amitié ?

Comment lui exprimer avec les bons mots la sensation qui s'empare de moi lorsque je me confie, lorsque tous ces mots s'échappent de moi pour enfin tenter de formuler quelque chose de compréhensible, même si je conçois bien que ma manière d'aborder mes questionnements est plutôt désarmante :

    "Parfois, il me semble que tu as peur d'utiliser des mots. Tes demi-phrases, tes silences... ta manière de te confier est...difficile, car tu fais des détours pour perdre celui qui t'accompagne."

    "Tu n'es pas la première à me le dire, même j'ai l'impression que ce n'est pas pour perdre mon interlocuteur, mais plutôt pour me perdre moi-même, parce que j'ai peur de ce que j'ai à dire !"

    "Oui, tu as peur de prononcer des mots. Mais cela sera le seul moyen de voir clair en toi. Ouvrir la fenêtre, ouvrir les rideaux : clair, net (avec ceux avec lesquels tu sens que tu peux le faire bien sûr). Tu fais de tels détours quelques fois qu'on se rend compte qu'on ne doit plus avancer car tu n'as plus envie d'avancer. "

    "Peut-être que c'est une peur du jugement, je n'en sais rien, et cela même si je sais pertinemment que tu ne me juges pas, mais je me dévoile tellement aussi en parlant de tout ça que ça me fait sans doute peur... en te parlant j'accouche de moi-même et ce n'est pas sans douleur... "

    "Il faut laisser le temps au temps. L'autre en face de toi, voit les choses clairement, il veut t'aider non pas à avancer, mais à voir où tu vas... Moi, j'aimerais te prêter une petite lampe pour te permettre d'avancer, c'est tout !"

    "J'ai beau être consciente de ton empathie, de ta tolérance, de la chance que j'ai pour la place que tu me fais et le temps et la patience que tu me montres en m'écoutant, ... le malaise, la gêne, le peur sont tout de même présents, malgré tout."

    "Alors travailles là-dessus !"


Croiser son magnifique regard reste toutefois quelque chose d'impressionnant pour moi. C'est sans doute la raison qui me pousse à me confier à elle plutôt sous la forme écrite mais en direct.

Elle a une présence phénoménale... Son regard posé sur moi avec douceur, le sourire qui accompagne sa salutation lorsqu'on se rencontre, la chaleur qu'elle porte en elle ET sur elle, ... Tout, dans sa gestuelle accueillante, sa manière de se vêtir et les couleurs qu'elle porte, draine avec elle une sensation de douceur et de chaleur bienfaisante.

Il se dégage d'elle une beauté ... une sérénité ... apaisantes. J'aime à la regarder et à emmagasiner toutes ses sensations de bien-être.

Puis, derrière mon écran, lorsque je lui écris, lorsque je lui confie, j'aime à laisser apparaître en arrière-plan de notre conversation son image, son sourire, sa chaleur, comme fil conducteur.

Je me sens bien avec toi, comme si tu m'avais préparé avec beaucoup d'attention et délicatesse un nid douillet, tu m'offres une place dans ton coeur et ça me touche énormément.


Ecrit par Et-si-je, à 11:22 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".



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