et voilà que ça recommence ...
A peine les vacances terminées, les insomnies reprennent le dessus !
J'ai pourtant fait une vraie cure de sommeil pendant mes deux semaines de congé. Entre le réveil vers les 11 heures, la sieste de l'après-midi et le coucher à minuit, j'ai tout de même largement dépassé le quotat habituel de mes 4 heures d'endormissement. Comme si, une fois déconnectée de mes soucis professionnels et familiaux, j'arrivais à récupérer une année de sommeil en retard !
Le train-train reprend trop vite sa place. Et les heures passées, seule, dans la pénombre à ressasser les événements de la journée ou ceux à venir, me semblent à nouveau bien longues. Raison pour laquelle je n'ai d'autre solution que la lecture de pavés pour me faire oublier temporairement tout ce qui me tracasse, perturbe ou m'empêche simplement de m'assoupir sereinement.
Ai-je peur de mes rêves ?
Je m'en souviens à chacun de mes réveils, mais certains d'entre eux sont particulièrement éprouvants à visualiser à nouveau une fois revenue dans le monde réel.
Certaines personnes de mon entourage, et qui connaissent mon parcours de vie actuel, me disent que rêver, ou fantasmer, ne signifie pas tromperie ou trahison. Ma conscience, elle, me bouscule sans cesse entre "envie" et "dénie", entre passage à l'acte et rejet.
Il faudrait peut-être qu'un jour je saisisse ma chance, ou que je la provoque sans doute, pour savoir, vraiment, qui je suis au fond de moi-même ! Il reste toutefois quelques questions fondamentales et plus pragmatiques : où, quand, avec qui ... partager ce bout de chemin ?
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Totof
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Pas mieux.
Vacances moroses. Retour au boulot déprimant comme jamais. Et le sommeil qui coute cher ...
Plus vraiment de rêves. Quelques films tout éveillé.
Non, plus de rêves, plus d'espoir.
"où, quand, avec qui ... partager ce bout de chemin ?" : je ne me pose que trop souvent la question, je n'ai que trop rarement l'occasion d'essayer d'y répondre. J'ai essayé récement, ça n'a pas marché. Le résultat est terrifiant : je n'ai plus de gout pour mes passes temps habituels, je suis seul, et je le sens plus que jamais.
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à 14:18