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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
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Lettre à G. (partie 2)

(.../...)

 

Je sais que ce  que tu vis en ce moment n’est pas simple. Que tout au long de ces dernières années, tu as dû te battre, souvent, contre la maladie, les accidents, le deuil. Tu as dû relever tous les défis qu’on t’imposait, tu as dû affronter et avancer sur une route semée d’embûches de toute nature, personnelles ou extérieures, tu as dû être forte pour les autres, pour ta maman, pour toi-même. Je pense que tu as certainement dépensé ainsi beaucoup d’énergie, avec courage et volonté. Je ne sais pas si j’ai su écouter avec l’attention nécessaire, si j’ai su être présente là où c’était indispensable. Je ne sais pas si je n’ai pas été quelques fois un guide « bidon » flanqué d’un plan inutile, illisible inadapté, je ne sais pas non plus si je ne t’ai pas égarée, emmenée là où tu ne souhaitais pas aller. Je n’ai peut-être même pas su entendre tes appels la plupart du temps, incapable de déceler chez les autres ce qui semblait ne jamais m’atteindre : la faiblesse, le doute, l’angoisse, la maladie… (j’ai appris depuis à m’accommoder de tous et de plein d’autres).

 

Je ne suis plus la même…

La moitié de ma vie est désormais passée, plutôt bien, vue de l’extérieur, sans échec percutant, sans emmerdement insupportable, financièrement sûrement au-dessus de la moyenne, avec des réussites professionnelles, sportives, familiales… Et pourtant, j’ai décidé de ne pas décalquer la prochaine moitié sur la première. J’essaie non pas d’oublier, mais de changer tout ce qui n’était pas judicieux, toutes ces attitudes défensives, intolérantes, trop hautaines, trop ambitieuses, prétentieuses, impatientes, etc. J’insiste sur le verbe « essayer », car je me rends tout de même compte qu’il n’est pas si difficile de changer quand ce n’est que pour soi-même. Le plus incompréhensible reste toujours du côté des autres, qui ne voient pas ou ne comprennent pas le changement, qui ne voient pas d’un très on œil (jeu de maux !) l’image différente que je leur propose d’adopter de moi depuis quelques temps.

 

Ecrire, tout et rien, mais pas pour les autres….

Je crois bien qu’avec tous les thèmes de réflexion que j’ai abordés au plus profond de moi ces derniers temps, avec tous ces mots qui se sont accrochés les uns aux autres pour donner un fil conducteur à mon état d’esprit vagabond, j’aurais sans doute pu écrire un livre. D’ailleurs, en nombre de pages écrites, j’aurais le bon compte, mais, avoir l’impression de me laisser envahir de l’intérieur par des inconnus me pose quelques problèmes : que n’importe quelle personne, homme ou femme, proche ou éloignée, n’ayant pas le même vécu que moi, soit tenté de me juger plutôt que de me comprendre me retient (mais le temps passant j’arrive à passer le cap, la preuve : ce journal publié sur le web). Par contre, que le lecteur en reste à se justifier de son absence de tolérance plutôt qu’à se remettre en question pour obtenir, ne serait-ce qu’une once de satisfaction personnelle, me serait tout à fait insupportable.

 

Car si un tel document devait un jour prendre forme, je ne pourrais pas le concevoir comme un simple roman,  un de ces innombrables bouquins tout bonnement commerciaux ou de pure fantaisie, mais tel un mémoire, un sujet à approfondir, une aide pour ceux qui vivraient le même style d’existence ou des sentiments semblables aux miens. Et comme je n’ai ni le temps, ni le courage de me lancer dans un tel projet, il tombe vite-fait aux oubliettes !

 

(.../...)

 

Ecrit par Et-si-je, à 20:55 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".

Commentaires :

  Abyssia
22-01-04
à 13:39

Il y aura toujours des personnes tentées de te juger sur tes écrits, essayant de sonder la personne que tu es en se basant sur tes mots...

C'est le risque que prend quiconque se lance dans l'écriture...

Mais rassure-toi, tes mots ont plutot tendance à charmer qu'à donner envie de juger...

Je continue ma lecture...

Abyssia




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