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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
Septembre 2007 : 7 articles
Août 2007 : 3 articles
Juillet 2007 : 2 articles
Juin 2007 : 3 articles
Mai 2007 : 3 articles
Avril 2007 : 1 article
Mars 2007 : 2 articles
Février 2007 : 1 article
Décembre 2006 : 2 articles
Novembre 2006 : 1 article
Octobre 2006 : 6 articles

Et-si-vous laissiez une petite trace ?
Et-si-je : Ce n'est pas parce que la liberté n'a pas de prix qu'elle n'a pas de valeur
passionnee-par-les-reves : juste que c'est une jolie découverte...
choupi : "avec des si on refaisait le monde" hein... joli joueb en tout cas...


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Ils l'ont écrit et je vais les lire

Ils l'ont écrit récemment sur joueb
Autoritarisme banni
Je suis quelques fois un véritable volcan prêt à exploser.
Ce qui m'a toujours fait souci c'est de ne pas savoir comment et pourquoi,
à un moment précis, lors d'une conversation houleuse, ou lors d'une confrontation de points de vue, j'arrivais à ne plus être capable de maîtriser mes émotions,
et même à regretter mon comportement, mes mots, mon emportement...

Au départ, j'avais mis ça sur le compte de mon "intolérance à l'injustice".
Mais en prenant suffisament de recul, je constate qu'il y a eu des situations où l'injustice n'était pas le véritable moteur de mon pétage de plomb ! Il y avait autre chose, ... peut-être quelques fois dans le regard, dans les mots dits (et souvent mal dits), dans un semblant de dialogue, et même parfois simplement en écoutant une conférence, une émission de télévision ou de radio.

Depuis quelques temps, et grâce à une aide extérieure (c'est essentiel souvent pour nous aider à analyser le pourquoi du comment), j'en déduit que ce qui me touche profondément ce sont les situations où je me sens traitée comme une enfant qu'on gronde, quand on méprise mon statut d'adulte partenaire de l'échange et non subordonnée, soumise à la discussion.

Je fais une allergie totale à l'autoritarisme à outrance :
- je suis capable de confiance, et je veux qu'on respecte mon chemin de vie.
- j'ai appris (mais il m'a fallu beaucoup de temps) à couper le cordon ombilical et je ne supporte plus qu'on m'en impose un nouveau !
- je ne dis pas par là que je me sens incapable de travailler en tant que subordonnée moi, au contraire, mais je me rebèle quand ceux-ci endossent leur rôle avec un statut de dictateur plutôt que médiateur.
- j'aime être disponible, donner du temps pour les autres, et me sentir leur égal. J'aime être reconnue aussi, je l'avoue (ce doit être un besoin humain profond la reconnaissance, une étincelle de motivation pour continuer d'avancer dans cette fichue vie toute déglindée, dans une société de plus en plus décadente).

MAIS ALORS .... BADABOUM

J'ai déjà fait une fugue en plein cours universitaires parce qu'un prof se montrait complètement dictatorial en début de ses cours, alors que j'arrivais pas à capter une once des notions techniques qu'il essayait à tout prix à nous faire ingurgiter.
J'ai tapé du point sur la table, quand je suis retrouvé face à un autre prof qui ne s'intéressait pas à "enseigner" c'est-à-dire apprendre aux étudiants, mais qui se contentait de ne pas sortir de son cours, en suivant à la lettre le mode d'emploi d'un logiciel informatique, et en frontal, que l'on aurait par ailleurs plus lire nous-même, de la même manière, mais  à son rythme tranquillement à la maison.
Mes émotions n'ont pas été à la fête non plus lors de la dernière réunion de ma société musicale, tout simplement parce que les gens préfèrent colporter de mauvaises informations, plutôt que de dire en face et aux personnes concernées ce dont elles sont sencés être au courant.

Ce soir j'ai claqué la porte du comité pour lequel je m'étais déplacé, en voici les motifs :
  • Un président qui n'a pas confiance en ses membres et qui veut tout visualiser, tout co-signer, recevoir toutes les copies de tous les courriers, mais qui ne veut pas se mettre à internet...
  • Un président qui parce qu'il est le seul à ne pas être d'accord avec l'emsemble du groupe réussit à prendre des décisions par lui-même, sans l'assentiment de l'ensemle de son comité.
  • Un président qui me prend pour une petite fille, qui devrait être bien sage dans son coin pour faire son boulot bien comme il faut et surtout fermer sa gueule !
La corrélation entre tous ces exemples et bien, je l'ai découvete...
JE NE SUPPORTE PAS QUE L'ON ME TRAITE
COMME UNE PETITE FILLE QUI N'A PAS DROIT AU CHAPITRE,
COMME UNE PETITE FILLE QUE L'ON DOIT SANCTIONNER
DES QU'ELLE FAIT UN PAS DE TRAVERS
ET MÊME SI SON INITIAVE EST BONNE !

Alors Monsieur le Président, j'attends tes excuses, des vraies sincères,... et peut-être pourras-tu compter sur moi pour te filer un coup de pouce dans un état d'esprit de confiance, de délégation et de respect d'autrui. Nous n'avons pas besoin de didacteur, ni de petites phrases lâchées là juste pour faire mal, pour créer la zizanie et la cission entre les différents membres.

Je suis un humain de 40 ans, qui a un "fichu caractère", qui sait ce qu'elle veut, et qui commence à percer le mystère de ses pertes de maîtrise émotionnelle.
Attention, j'arrive et j'ai mis des souliers à coque pour ne plus me laisser marcher sur les pattes ! A bon entendeur ...

(Oh, bien sûr, si on y regarde assez loin, on l'a trouvera aisément l'explication à mon problème : j'ai eu un père, chef d'entreprise, et extrêment dictatoriel et patriarcal, du genre "le chef a toujours raison" et "fermer vos gueules, je parle !".
Il m'a fallut quarante ans pour décrypter enfin que toutes ces pertes de maîtrise de ma part n'étaient autre que le résultat de cette situation dans mon enfance et surtout lors de mon adolescente, où je me suis montré une rebèle impressionnante et souvent inébranlable... et là, franchement, ça fout la merde... car le didacteur en question, se sentant perdre pied, se met à édicter des règles de plus en plus séverses, des sanctions de plus en plus humiliantes, et l'ambiance devient de plus en plus guérrière et invivable.

JE N'AIME PAS LES DIDACTEURS, parce qu'ils se vengent de leur incompétence à la médiation, au dialogue constructif, au partage des tâches de manière équitable,
parce qu'ils prennent le pouvoir et en abuse, parce qu'ils ont une besoin de soumettre les autres à leur autorité et leur semblant de décision indiscutables !

J'ai vécu avec un dicacteur pendant 20 ans, et je l'ai haï profondément.
Maintenant, ma seule arme, est de le mépriser et de lui montrer mon indifférence quand il fait de nouvelles tentatives d'intimidation ou d'humiliation !

MAIS CE SOIR ... j'ai quitté la salle, avec fracas (parce que je suis aussi beaucoup trop tendue par tout ce qui se passe, tout se qui se trouve sans dessus dessous dans ma tête, par mes projets téléméraires, par mes décisions sans retour, mais peut-être pas sans danger...
Je suis fatiguée... très fatiguée... et hypersensible à tout événement un peu trop émotionnel, prête à lâcher une petite larme de colère, de tristesse, ou de cafard...

ALORS QU'EST-CE QUE T'ATTEND POUR ALLER T'ALLONGER HEIN !
Demain c'est la fête qui commence, c'est le Carnaval qui s'anime pour 5 jours de folie !
Va te reposer pour en profiter pleinement, oublie tout et fais la bombe, lâche-toi !

PS : et merci juste en passant, à cet endroit : mon dépôtoire personnel car il accueille sans ronchonner, tous mes déchêts journaliers, toutes mes phrases inutiles, dépassées, toutes mes colères inexcusables, toutes mes confidences inavouables, toutes mes petites souffrances et mes grandes émotions !

PS2 : Je ne me suis pas relue... ceci a été écrit d'une traite sans réflexion, sans correction... Je me demande même si ça a une certaine cohérence, vu l'état de fatigue avec lequel je lutte pour garder les yeux ouverts, et la tête plus ou moins droite devant cet écran ! STOOOoooooooonnnne ... je suis crevée !






Ecrit par Et-si-je, à 23:33 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".



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