Quelle mouche me pique quand je passe écrire ici ?
11 jours d'absence d'écriture ne signifie pas pour autant aucune réflexion, aucune sensation, aucune question...

Mais il y a des instants où le train-train quotidien se transforme en rame express...
Il y a des heures qui semblent raccourcies lorsque les habitudes s'envolent pour laisser place à l'imprévu, lorsque l'on pose de côté le travail de réflexion pour des activités plus physiques.

C'est exactement ce que je vis en ce moment : je réfléchis moins, je suis plus active, donc aussi plus fatiguée en fin de journée, JE DORS parce qu'enfin j'en ressens le besoin. Mais tout ceci ne durera pas, et je retournerai, dès la semaine prochaine, à une activité physique moins intense pour revenir à une jubilation intellectuelle. Et quelque part, je me dis que malgré tout, c'est cette voie la qui est réellement la mienne ... cogiter, refaire le monde, me malmener l'esprit ... pour avoir l'impression d'avancer non pas comme un robot (métro, boulot, dodo), mais comme quelqu'un qui ne peut s'empêcher de creuser même là où les trous sont déjà suffisamment profonds.

La mouche qui ne m'a pas piquée cette semaine est en train de sortir de sa larve !