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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
Septembre 2007 : 7 articles
Août 2007 : 3 articles
Juillet 2007 : 2 articles
Juin 2007 : 3 articles
Mai 2007 : 3 articles
Avril 2007 : 1 article
Mars 2007 : 2 articles
Février 2007 : 1 article
Décembre 2006 : 2 articles
Novembre 2006 : 1 article
Octobre 2006 : 6 articles

Et-si-vous laissiez une petite trace ?
Et-si-je : Ce n'est pas parce que la liberté n'a pas de prix qu'elle n'a pas de valeur
passionnee-par-les-reves : juste que c'est une jolie découverte...
choupi : "avec des si on refaisait le monde" hein... joli joueb en tout cas...


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G

Que t’arrive-t-il ma douce ?

Te voilà au fond du trou.

Aucune interprétation de ma part, car c’est toi qui me l’as confié.

Oui, il y a un mois. Je t’appelle pour prendre de tes nouvelles, peut-être même pour que l’on se consacre une petite journée en tête-à-tête, comme on le fait chaque année à pareille époque. A peine quelques mots et je me dis que tu dois être grippée, je n’entends à l’autre bout du fil qu’un souffle presqu’inaudible… Je te demande comment tu vas et tu me réponds de but en blanc que tu es en dépression, que tu te sens très mal, que tes larmes sont omniprésentes, que tu ne dors plus. Puis plus rien, tu ne veux pas me voir, pas me parler.

30 jours ont passé, j’essaie de comprendre quelle est ma place dans notre amitié.

Flash-back

Moi aussi j’ai passé par la case « énorme blues existentiel », peut-être même n’en suis-je pas sortie complètement indemne. Pendant cette période, je sais que j’avais besoin de te parler, de t’écrire, de t’envahir sûrement. J’avais le sentiment que tu étais ma petite lumière, le fil qui me retenait à la vie et je t’ai dit tant de fois à quel point ce fil était ridiculement fragile.

Tu as été le réceptacle de toutes mes angoisses, de mes pensées noires. Tu as eu des mots doux ou durs, selon la situation, tu as été à l’écoute, présente jour après jour. Tu m’as aidé à rebondir, à réapprendre à vivre, puisque j’étais si près d’en finir une bonne fois pour toute.

M’en as-tu voulu, d’une manière ou d’une autre, de t’envahir à ce point ? Je t’ai si souvent posé cette question par la suite, mais tu l’as toujours éludée.

Huit ans ont passé.

Je prends conscience depuis cet été et notre longue conversation sur nos vies de couples respectives, sur notre manière d’agir et de réagir, que sans aucun doute nous nous sommes distancées l’une de l’autre… C’est quelque chose qui n’a pas été dit explicitement, mais je le sens, je le sais, je le comprends… seulement maintenant.

J’ai l’impression que tu t’éloignes petit à petit, et moi qui suis sensible (et possessive ?), ce silence qui s’installe de manière prolongé m’inquiète (véritable inquiétude fondée ou jalousie ?)

Je t’aime tellement.

Est-ce que je t’aime trop ?

Est-ce que je t’aime mal ?

Ecrit par Et-si-je, à 20:50 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".



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