"Papa, fais-moi signe quand tu auras envie d'être un
vrai père pour moi !"
Ce devrait être comme un poignard qu'enfin j'extirpe de mon âme, après 40 ans d'une blessure profonde et de souffrances pas toujours conscientisées.
Il faut que je m'affranchisse de son emprise, il faut que je comprenne enfin que je ne pourrai jamais le changer. Il faut que je me libère du viol moral qu'il me fait encore subir aujourd'hui.
Ne plus avoir peur de son regard, ne plus répondre à ses insultes, ne plus vouloir croire à tout prix que grâce à moi il sera un jour enfin capable d'empathie, de tolérance, de tendresse à mon égard.
Ne plus attendre sa reconnaissance et son admiration.
Il FAUT que j'y arrive, pour VIVRE LIBRE.