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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
Septembre 2007 : 7 articles
Août 2007 : 3 articles
Juillet 2007 : 2 articles
Juin 2007 : 3 articles
Mai 2007 : 3 articles
Avril 2007 : 1 article
Mars 2007 : 2 articles
Février 2007 : 1 article
Décembre 2006 : 2 articles
Novembre 2006 : 1 article
Octobre 2006 : 6 articles

Et-si-vous laissiez une petite trace ?
Et-si-je : Ce n'est pas parce que la liberté n'a pas de prix qu'elle n'a pas de valeur
passionnee-par-les-reves : juste que c'est une jolie découverte...
choupi : "avec des si on refaisait le monde" hein... joli joueb en tout cas...


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Ils l'ont écrit et je vais les lire

Ils l'ont écrit récemment sur joueb
Petite fille, te souviens-tu ?
Te souviens-tu vraiment ?
Et à quand cela remonte-t-il, hein ? Moi, je le sais parce que tu me l'as dit, parce que tu m'as raconté les images que tu avais bien ancrées dans ta mémoire...

Tu avais 5 ans. Le jour de ton anniversaire précisément. Tu étais assise sur ton lit, à peine en train de t'éveiller (était-ce après un bon temps de sommeil ? ou une de ces nuits de cauchemars qui t'accompagnent depuis de si longues années ? allons, laissons les monstres sous le lit, les énormes araignées au fond des toilettes et qui remontent à peine décide-t-on de s'y assoir!).
C'était un lit impersonnel, il avait déjà appartenu à quelqu'une d'autre avant. Quelqu'un qui avait 10 ans de plus que toi et qui goûtait déjà aux délices interdits à l'époque où toi tu réveillais en observant cette chose qui te servait de couche.

Je me souviens : tu avais les cheveux coupés très courts (c'était TA volonté !).
Tu avais une seule poupée que tu n'as touché qu'une seule fois et c'était justement pour lui offrir une horrible coiffure hirsute, tant tes coups de ciseaux acharnés l'avait finalement malmenée, amochie, léguée à l'état d'objet indésirable. Tu t'en foutais complètement tu n'aimais que les petites voitures et les légos. Et pourtant, comme pour mieux te punir ou par esprit de vengeance, tes parents l'ont gardé cette vilaine poupée, et te l'ont sortie dernièrement tel un trophée. Mais ils n'ont pas réussi à faire monter en toi une quelconque honte, à défaut, juste un petit rictus !

C'était donc ton anniversaire et tu commençais à déballer ton cadeau, là, à même le couvre-lit.
Et plus tu déballais et plus tu te sentais triste ... c'était une belle dînette rouge avec un filet blanc. Il y avait tout ce qu'il fallait : tasses, assiettes, theière, couverts. ROUGE .... Une dînette !



Toi, tu aimais les jeux de garçons et excellais dans ces domaines, alors que ton frère cadet n'a jamais réussi à convaincre quiconque qu'il pourrait adhérer un jour à un groupe ou une association sportive. Tu étais énergique, battante, dynamique, .... il était essouflé, malingre, influençable, petit garçon à sa maman que tu ne laissais jamais gagner, vilaine !

MAIS ... il était un garçon, et faisait la joie, la très grande joie de son papa qui lui vouait un culte et qui montrait pour lui une patience à toute épreuve. La seule différence évidente entre lui et moi, ce n'était que ce petit bout de peau en plus qui pendait lamentablement entre ses jambes et qui te gâchait définitivement ton enfance, car TOI aussi tu voulais être un garçon, et TOI t'en avais les capacités physiques, morales, bien plus que lui, bon diou !

Toi, tu te battais à l'école (même pour le défendre lui, si fluet, si bébé quelque fois).
Toi, tu le consolais quand il était profondément triste (mais le mot n'est pas assez fort) quand vos parents sortaient le soir et qu'il se mettait à pleurer dans les 30 secondes après leur départ.
Toi, tu lui construisais les plus belles voitures, les plus beaux entrepôts en légos, .... oui ... ahhhh, si seulement toutes ces actions avaient pu te permettre d'obtenir ce que tu désirais !
Moi, je sais aussi que tu as fait partie d'une équipe de football féminine, que tu as été un gardien de buts qui n'en a jamais laissé passer ! Du handball, du volleyball, du basketball. Tu te lançais dans tes activités à fond, avec cette volonté de gagner, de te prouver ... quoi au juste ?

Moi, je me souviens aussi des courses de caisses à savon qui te permettaient de ramener quelques trophées qui le faisait rugir de colère et de jalousie. Alors que c'était lui, le garçon et futur repreneur de l'entreprise de mécanique de papa, qui aurait dû, oui, qui aurait dû percer, faire des prouesses, gagner. Lui, il aurait été levé haut dans les bras de son père, fier comme un coq.
Toi tu n'étais qu'une petite fille (un peu trop chanceuse, et qui volait trop souvent la vedette à ton frère). Toi, tu avais beaucoup trop de fierté personnelle et te savais un peu trop bien t'en servir !

Alors quoi, qu'as-tu fait de cette enfance ?
Qui es-tu devenue ? Une fille ? un garçon ? un peu des deux ?
Qu'est-ce qu'elle devenue cette petite fille ? a-t-elle réglé (ou ne serait-ce que commencer de régler) son problème avec son père, sa mère, son frère ?

Moi, je te le demande : "Et-si-je, où es-tu ?"


Ecrit par Et-si-je, à 01:09 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".

Commentaires :

  LAmère de famille
26-03-05
à 16:16

Force

C'est le mot qui m'est venu, tout en émotion, à la fin de ton aricle ...

Il est d'une force ... immense...




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