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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
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Et-si-vous laissiez une petite trace ?
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Les limites de l'amitié

Lettre envolée ...

 

Tu vois, c’est très confus sûrement ce qui va être écrit ici, peut-être même que tu trouveras tout cela déplacé, inutile, trop compliqué, et tu auras peut-être raison …

 

J'ai vraiment cru que ça ne me toucherait pas au début, il y a 5 ans, ou plutôt que je serais tolérante, suffisament distante pour te laisser vivre ta vie, faire tes choix et les assumer au grand jour. J'ai vraiment cru que tout continuerait comme avant, avec elle en plus... J'étais d'accord de lui faire une place, mais... il y a eu...

 

La trilogie impossible (et là, franchement quand j’y pense, ou plutôt quand je dis ces mots-là, les larmes montent instantanément au bord de mes paupières…). Elle ne m’aime pas, je le sais, ou plutôt je le sens, il y a des discussions que j’ai eu, il y a des attitudes que j’ai observées, il y a des émotions ressenties, des quiproquos vécus, … dès le départ, elle ne m’aime pas, elle ne te le dit pas, elle ne me le dit pas, mais elle fait tout pour me le montrer. Elle ne m’aime pas, n’accepte pas la place que j’ai depuis longtemps, elle est jalouse. Jusque là tout est normal, puisqu’elle t’aime. Mais finalement, elle a gagné, … elle t’a éloignée de moi, elle est forte, très forte, normal puisqu’elle t’aime et que c’est réciproque. Mais est-ce qu’il fallait en arriver là ? L’éloignement était-il la seule solution pour éliminer une adversaire ?

Je l’entends encore me dire : « c’est MA femme ! » … j’ai la rage au ventre, je n’avais rien envie de voler à ce moment-là, ni ton cœur, ni ton âme, juste un peu de ton temps pour qu’on se parle… C’était une journée magnifique pour moi, je te retrouvais vraiment, je t’écoutais m’expliquer des choses fortes, j’ai pu te dire des choses fortes, importantes, vitales… mais en gardant à l’esprit pour toujours cette petite phrase sournoise « c’est MA femme ! » J’ai envie de dire maintenant, ok bon, je m’écrase, je me casse, je te la laisse, tu as gagné … pfffffff…. C’était pas ça que je voulais, bordel, c’était pas ça… Elle ne m’aime pas, je ne vais pas la forcer, quand même, mais c’est pas une raison pour m’interdire de te voir !

 

C’est vrai que votre couple a réussi à m’ébranler dans mes convictions personnelles, c’est vrai que beaucoup de choses de mon adolescence ont réapparues, mais avec le recul, je pense qu’il s’agissait d’un simple fantasme inconscient, comme sans doute pas mal de personnes ont à un moment donné de leur vie, mais n’en parlent certainement pas, par honte, par gêne, etc… Je t'ai sûrement touché profondément quand je t’ai parlé de ça, un jour d’ascension, au téléphone, oui, je m’en souviens très très bien… Et puis, tant pis, je l’ai dit, "je suis ébranlée, touchée, ce que tu vis en couple fait remonter en moi toute sorte de problèmes identitaires" ... ça m’a sûrement soulagé quelque part de te dire ce que je ressentais pour toi, mais c’est pas pour autant que j’ai besoin de passer à l’acte, non ?

 

Et puis, ces vacances passées ensemble ... on a brisé une poutre faîtière ce jour-là, la maison de l’amitié n’est plus aussi solide qu’avant, elle est branlante et il me semble qu’à la moindre secousse elle est prête à s’effondrer ! 

 

C’est pour ça que je te dis que je suis en deuil… j’ai voulu m’accrocher le plus longtemps possible, (par jalousie sans doute ou pour me prouver quelque chose) j’ai essayé d’y croire, mais je n’y crois plus… l’éloignement me fait trop mal. Je dois apprendre à vivre sans toi, sans ton amitié, si tu l'as décidé ainsi… je ne supporte pas cette situation dans laquelle on vit en ce moment. 

 

Cette amitié qu’on avait s’est presque totalement effritée… et je ne te sens plus prête à y consacrer du temps. Ce n’est peut-être pas un mauvais choix de ton côté, je ne juge pas, simplement je fais une démarche de deuil, un point c’est tout. Toutes les fois où j’ai essayé de lancer une nouvelle bouée de secours, toutes mes tentatives d’approche m’ont montré qu’il n’y avait plus de quoi croire au miracle… Une amitié ne peut pas être unilatérale, et je ne veux pas dépenser de l’énergie à m’accrocher alors que j’ai quand même besoin de parler, alors que j’ai besoin de trouver une oreille ouverte et disponible. C’est vrai que je me sens très seule dans ce contexte-là. Je vis des moments difficiles, pas plus difficiles qu’avant, peut-être bien moins que peut me présager l’avenir, mais c’est maintenant que je les vis, que j’ai besoin de partager, de parler, d’être écoutée. Et je ne peux pas m’imposer … Il y a plein de place dans mon cœur mais je ne peux y enfermer personne contre son gré.

 

Je te l’ai déjà dit mille fois : "je t’aime"; ce n’est pas de l’amour, c’est plus fort que l’amitié, je n’ai pas fait une croix définitive, …, le temps me dira si j’ai raison ou tort, peut-être que nos chemins se recroiserons plus tard, beaucoup plus tard, avec autant de sincérité et de tendresse qu’il y a eu auparavant… peut-être …la seule différence pour moi, c’est que je ne dois plus attendre indéfiniment, je veux me poser, pas m’imposer… Il faut que je reprenne le chemin à la rencontre d’un compagnon de route … ça va peut-être marcher, ou peut-être pas, mais jusqu’à maintenant, je ne m’étais pas permis cette démarche parce que tu étais omniprésente dans mon esprit.

 

Le temps passe si vite, ... déjà 2 ans !!!

 

 

 

Ecrit par Et-si-je, à 22:39 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".



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