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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
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Février 2007 : 1 article
Décembre 2006 : 2 articles
Novembre 2006 : 1 article
Octobre 2006 : 6 articles

Et-si-vous laissiez une petite trace ?
Et-si-je : Ce n'est pas parce que la liberté n'a pas de prix qu'elle n'a pas de valeur
passionnee-par-les-reves : juste que c'est une jolie découverte...
choupi : "avec des si on refaisait le monde" hein... joli joueb en tout cas...


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Constellation

Besoin de décrire le déroulement de ces 2 dernières semaines,

pour garder une trace des événements et de leur chronologie,

pour évaluer le chemin parcouru,

pour y puiser de l’énergie, de la force.

 

Mardi 03.10

Je me réveille avec une boule à la gorge, des épaules complètement endolories et aucune envie. Plusieurs jours que ces sensations s’immiscent dans mon corps, mais cette difficulté à avaler ne m’avait plus parue aussi présente depuis plus de 5 ans.

 

Mercredi 04.10

C’est mon anniversaire.

Je ne m’attendais pas à recevoir le courrier tant attendu aujourd’hui. La réponse était négative, mais je l’ai déjà compris au format de l’enveloppe que je ramenais fébrilement depuis la boîte aux lettres, assez grande pour contenir en retour le dossier de présentation que j’avais envoyé, et trop grande pour une simple lettre de convocation à un entretien. Pas d’autre courrier, rien de positif à croquer frénétiquement pour laisser cet échec de côté.

Je me sens lasse, la boule à la gorge réapparaît, et je n’arrive pas à trouver l’enthousiasme nécessaire pour en faire une bonne journée. Je suis amorphe, abattue et pensive.

 

Jeudi 05.10

Professionnellement, la journée la plus compacte de la semaine, peu de temps pour se laisser aller à l’auto dérive. Une course en journée, mais aussi en soirée, puisque est prévue une importante séance à laquelle on m’a demandé de participer, mais pour laquelle je n’attendais absolument rien de particulier, outre le fait qu’elle me gardais encore pour quelques heures hors de mon contexte de désolation mentale !

L’ambiance y était d’emblée chaleureuse et les échanges m’ont complètement surprise. D’une part, par l’écoute des uns et des autres, la franchise, l’émotion qui s’y dégageait, d’autres part pour les compliments qui m’y ont été adressés et qui me sont allés droit au cœur ! Une mini- thérapie en quelque sorte. Un déblocage, sans aucun doute. Une valorisation inattendue et bienfaisante !

 

Lundi 09.10 – vendredi 13.10

Ce sont les vacances et je souhaite en profiter pleinement avec mes enfants. Sorties, courses, sport, à chaque journée une nouvelle activité pour profiter de ce beau début d’automne.

Je laisse de côté les tourments et m’autorise à penser à moi en bien.

Une seule incartade : jeudi après-midi je travaille (volontairement) avec V. Il fait beau, nous nous installons sur la terrasse et profitons également de quelques occasions de nous laisser sortir du contexte travail si l’opportunité se présente. J’aime cette sensation de bien-être quand je suis en sa présence.

 

Samedi 14.10

Je fais une démarche inconnue pour moi jusqu’alors : je participé, en groupe, à une séance de constellations familiales en tant que « figurante ».

Mon côté très cartésien m’a tout d’abord empêché d’entrer d’emblée au sein de ce qui se vivait devant moi, je n’étais qu’observatrice dubitative et me sentais bloquée par rapport à tous ces éléments que ne je comprenais pas. Comment les personnes présentes peuvent-elles exprimer avec autant d’émotions et de sensations ce qu’elles ressentent en vivant des situations « à la place » d’autres personnes qui n’étaient pas présentes. J’avais l’impression, de prime abord, que tout était pipé d’avance, que les rôles avaient été chorégraphiés, travaillés à l’avance, que le but ultime était fixé.

Cinq constellantes, cinq histoires de vie et questionnement en rapport, c’est à la fois beaucoup et peu, mais dans chacune de ces expériences, il y a de quoi être touchée dans son propre cheminement. Des phrases, des mots, des gestes, des images qui restent et qui mijotent dans mon esprit.

A midi, j’ai profité du repas pour trouver des réponses à certaines de mes questions au sujet de participants à la séance. Entre autre, à propos de l’un des hommes présents qui, de prime abord, m’apparaît comme assez imbu de lui-même, à l’observer il me semble qu’il cherche à tout prix à ce que les regards se portent sur lui, à ce que les oreilles se tendent vers ce qu’il a envie de dire.

Finalement, j’apprends qu’il a changé de voie professionnelle dernièrement et qu’il s’annonce désormais « conseiller en déprogrammation biologique et maître praticien en PNL (Programmation Neuro-Linguistique), tout ça en 6 mois de formation. Il me « déverse » une quantité d’expériences, de points de vue, des phrases types du genre « il n’y a pas de cancer et de maladie incurable, tout est du bon vouloir du malade ! » … J’essaie d’argumenter en bonne rationnelle que je suis, mais j’ai devant moi un parfait vendeur, toujours prêt à argumenter, déterminée à ne pas lâcher son os… Il ne m’entend pas, ne tient pas compte de mes questions, n’essaie pas de comprendre, mais se dit « passionné » et « intarissable ». Et quand je lui que j’ai l’impression que son « savoir » pourrait influencer sa participation dans les constellations, plutôt que d’utiliser son « être », il ne semble pas se départir de son assurance et replonge dans son discours publicitaire ! Je sens une certaine frustration qui s’installe en moi, mais je ne veux pas que cette conversation influence le restant de ma journée. Alors je sors prendre l’air.

La fin d’après-midi m’apporte de nouveaux éléments de cheminement qui me font oublier le malaise de la mi-journée. Je croyais avoir tenu bon au niveau des émotions, je voulais me garder de montrer quoi que ce soit, je pensais avoir été très extérieure à ce qui s’était déroulé devant moi, mais les 3 dernières minutes ont été si intenses que toutes les larmes retenues se sont déversées, une émotion positive et sans douleur. C’était grandiose, pour la première fois, je voyais et j’entendais V., en mini-constellation, dire oui à la vie et repousser la mort. Il s’agit là pour moi, dans doute, de la fin, tant attendue, de l’épisode de son accident dans lequel je ressentais si fort le poids de la responsabilité de sa vie ou de sa mort. Intense.


Dimanche 15.10

Je me lève, après une nuit plutôt difficile au niveau du repos physique. J’ai très mal aux reins.

Mais mon état d’esprit est paradoxalement très calme, je me sens comme emplie de sérénité.

 

Ma nuit quelque peu agitée m’a permis de mettre en forme quelques réflexions importantes :

Je pourrais aussi exprimer les choses ainsi au niveau de ma dualité :

La nuit, je peux être une femme, je me reconnais en tant que femme dans ses bras, je n’ai pas honte du plaisir que je prends avec lui, je me sens bien lorsqu’il a une attitude protectrice, quand il me dévisage, quand il me déshabille.

Le jour, je ne me sens pas tout à fait femme, je ne me sens pas à l’aise à donner une impression de féminité extérieure. Je me sens davantage garçonne. Je regarde les femmes, sans véritable envie de leur ressembler, mais plutôt parce qu'elles m'attirent.

 

Lundi 16.10

Ce que je pressentais en participant aux constellations de samedi s’est avéré juste. Quelques-uns des participants étaient bien des acteurs prédéterminés, à la demande de certaines constellantes, qui ont tenu à ce que ce ne soit pas annoncé à l’ensemble des personnes présentes, et parmi ces personnes il y avait un psychiatre. Ce qui signifie que mon impression de scénarisation n’était pas injustifiée. Tout ceci n’étant pas pour autant destructeur à mon goût, mais m’aurait permis d’entrer différemment dans la démarche si je l’avais su à l’avance.

Ecrit par Et-si-je, à 17:16 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".



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