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Et-si-je l'avais écrit

"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."

Albert Einstein



Ils l'ont écrit un jour

Je l'ai écrit un jour
Novembre 2007 : 2 articles
Septembre 2007 : 7 articles
Août 2007 : 3 articles
Juillet 2007 : 2 articles
Juin 2007 : 3 articles
Mai 2007 : 3 articles
Avril 2007 : 1 article
Mars 2007 : 2 articles
Février 2007 : 1 article
Décembre 2006 : 2 articles
Novembre 2006 : 1 article
Octobre 2006 : 6 articles

Et-si-vous laissiez une petite trace ?
Et-si-je : Ce n'est pas parce que la liberté n'a pas de prix qu'elle n'a pas de valeur
passionnee-par-les-reves : juste que c'est une jolie découverte...
choupi : "avec des si on refaisait le monde" hein... joli joueb en tout cas...


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Ils l'ont écrit et je vais les lire

Ils l'ont écrit récemment sur joueb
Discordance
C’est quelques fois tellement surprenant et fatiguant
Comme l’on peut chercher de manière discontinue

A se découvrir un peu plus au fil des ans qui passent inéxorablement

Et comprendre que tant de parcelles de soi restent totalement inconnues.

J’ai le sentiment que Corps et âme fonctionnent en totale discordance :
Quand ma tête arrête enfin à disjoncter et à me jouer des tours
Mon corps se décide – mais pourquoi ? - à se mettre en évidence
Se met à tomber en décrépitude et me prend véritablement de court.

Je ne sais jamais à quelle invasion je devrai faire face demain ?
Il est déjà couvert de traces, ce corps, et montre à la face du monde
S’il était encore indispensable de le faire, toutes les trahisons de l’esprit vilain
Qui m’habite et qui s’évertue à me torturer, à se rendre immonde !

Je n’ai jamais aimé ce corps que la nature m’a offert ou plutôt imposé
J’essaie tant bien que mal d’y construire un semblant de vie intérieure sereine
Et voilà qu’il m’assaille de douleurs extérieures, laissant ainsi sans aucune pitié
Mon corps envahi par mille traces indélébiles, comme une incrustation de haine.

Oui, il m’arrive de haïr l’image que je découvre, dans un miroir, en face de moi
Cette personne qui ne me ressemble pas et qui me suis à longueur de journée
Non, ce n’est pas moi, je ne me reconnais pas du tout, car moi
Au plus profond, je sais qui je suis, ce que je suis : un garçon-manqué.

Me voilà affublée d’un corps disgracieux, avec des attributs surdéveloppés
Alors qu’en fait, le plus grand bonheur serait de les cacher, de les oublier
Et il y a l’obsession de marcher, de penser, de trouver la manière la plus appropriée
De ressembler à un homme, pour comprendre, peut-être, ce qui le fait vibrer.

Une maladie même s’installe insidieusement au plus profond de moi
Une maladie imaginaire dans laquelle mes rêves de rencontres me mettent en émois
A tel point que mon seul souhait serait qu’ils se réalisent et continuent ainsi dans ma réalité
A tel point qu’il m’arrive de ne plus vouloir me lever pour continuer à fantasmer.

Je vieillis, je me noie dans les années creuses où l’on perd petit à petit ses ambitions,
Où la construction de relation à l’autre a fait de l’ombre à l’apprentissage du MOI
Je vieillis, et prend conscience que la deuxième partie de ma vie s’entame désormais
Et quel bilan tirer de cette première mi-temps, de ces 40 années d’apprentissage de la maturité ?

Apprendre à se connaître, à tenter de s’identifier clairement de manière sexuelle
Apprendre à admettre que la douleur sera présente dans tous les instants de ta vie à venir
Apprendre que c’est tellement difficile de s’accepter soi-même, sans être trop cruel
Apprendre à surmonter cette envie parfois si forte de tout quitter, de tout lâcher, pour partir

Apprendre à détecter ce qui me fais vibrer et pourra m’aider à m’enthousiasmer de tout
Apprendre dans les paroles des autres à retrouver des forces, le plaisir, l’instinctif
Apprendre encore et toujours à se casser la gueule et à se relever malgré tout
Mais j’ai pourtant vraiment peur d’apprendre que mes rêves ne seront jamais que des instants furtifs

Elle est là, toutes les nuits, omniprésente et pourtant impalpable dès que j’ouvre un œil
Elle est là, partout, dans mes pensées, dans mes fantasmes éveillés, dans mes tempêtes
Elle est là et semble m’appeler tout doucement, tout simplement, elle m’accueille
Mais tout me ramène toujours à la réalité, à mes amours, à mes choix de vie, à ma tête

Oui, à ma tête qui va finir par exploser, par s’autodétruire, par me court-circuiter.
A cette tête qui joue au yoyo, à toutes ces pensées qui ne font sens que pour moi !
Je les aime, oui, je les aime profondément, LUI, et ELLE, de manière indissociée
Lui, il vit à mes côté tous les jours, Elle est envahie mes nuits et les mets en émois !

Elle est belle, douce, disponible, à l’écoute, pleine de vie et de sagesse
Il est beau, câlin, réceptif, mystérieux mais romantique, battant et bon vivant
Elle n’est pas moi, Elle ne me ressemble pas, on dirait une princesse
Il est toujours là, même discrètement, Il ne me ressemble pas, un dirait un enfant

Elle m’enivre, elle m’emporte, elle s’abandonne et je frissonne
Il m’aime un peu plus de jours en jours, et m’a aidé à me montrer digne de son grand cœur
Elle me fait planer, je prends mon pied avec le plaisir virtuel qu’elle me donne
Il est là, LUI, en chair et en os, en pensée et en paroles, Il est là, et je n’ai pas peur.

Discordance et Dualité semblent vouloir s'associer pour cheminer à mes côtés
Là est mon drame, là est mon trouble et mon incertitude... car je ne sais pas où aller !




Ecrit par Et-si-je, à 02:57 dans la rubrique "Et-si-je parlais de moi".



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