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"La folie est de toujours se comporter de la même manière
et de s'attendre à un résultat différent."
Albert Einstein
Texte écrit le 4 novembre
Quelques jours de repos forcé. Pas de vacances, pas de grippe, juste un pied qui se met à enfler et qui m’empêche petit à petit à marcher. Malgré tout, aucune véritable douleur…
Et puis, paf, la sanction tombe : infection, hospitalisation.
Analyses de sang, glycémie, perfusion, régime, antibiotique en intraveineuse, piqûre anti-thrombose, bichonnée, entourée, mais toute seule dans une chambre à me reposer, à lire, à regarder la télé, à glander et à attendre que ça veuille bien dégonfler.
Finalement, une sonnette d’alarme pour m’arrêter enfin, un peu.
Quand je sens le stress me gagner, quand j’ai l’impression de ne plus avoir la force de tout assumer, j’y songe quelques fois et me dis qu’un repos forcé serait une excellente alternative, un break bienvenu, une échappatoire.
Mais si l’on y réfléchit bien, je ne fais peut-être que repousser à plus tard quelques échéances, en espérant que le travail ne sera pas plus ardu après. Mon esprit n’est pas plus serein car il vagabonde sans cesse vers les activités que j’avais à mener pendant ce laps de temps. Ma famille se débrouille très bien sans moi, mais si je me repose, d’autres endossent les tâches qui me sont habituellement dévolues, et se fatiguent davantage. Tel est le paradoxe, quand on a l’impression d’être en forme physiquement et mentalement, mais retenu au fond d’un lit, sans connaître l’échéance de l’arrêt.
Je ne me plains pas, on s’occupe de moi, mais je n’en ai pas vraiment l’habitude. Je n’aime pas que l’on me plaigne, je n’aime pas être sur le devant de la scène.
Tiens donc, cette phrase, je l’ai déjà formulée le week-end passé. Oui, un week-end de festivité organisé en mon honneur, pour fêter, entre parents et amis, mon passage à la quarantaine. C’était vraiment très chouette.
Une ribambelle de gamins hyper excités à l’idée de dormir dans des dortoirs, jouant à faire des batailles de coussins sans que cela ne dérange le moins du monde le reste des adultes présents dans la salle à l’étage en dessous.
Des ami(e)s, MES ami(e)s, qui ne se connaissaient pour la plupart pas et semblaient heureux de mettre enfin un visage sur les personnes de mon entourage dont je leur avait auparavant parlé.
Une quarantaine de personnes assemblées pour manger, boire, s’amuser, rigoler…
J’aime beaucoup ce genre de rencontres, tant que je ne porte pas sur mes épaules la responsabilité du bon fonctionnement de l’animation. Et, en l’occurrence, c’est l’un de mes gros défauts: vouloir que tout fonctionne bien, que tout le monde se sente bien, que rien ne manque, que l’ambiance soit agréable, que personne ne s’ennuie ou se sente seul. Et je me rends compte que je ne peux pas endosser la totalité de la réussite d’une telle organisation. Chacun arrive avec ses joies ou ses tourments, ses distractions ou ses mécontentements, sa sérénité ou ses soucis…
Tout compte fait, c’était vraiment génial… commencé samedi en fin d’après-midi, terminé dimanche soir !
Pourtant, je n’ai pas eu le temps de prendre beaucoup de recul puisque, dès le lundi matin, mon pied s’est mis à enfler… c’est drôle non ?